Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau est un ouvrage de poèmes, conçu de telle sorte que chacune des quatorze pages qui le composent soit découpée en dix bandes indépendantes, chaque bande portant un unique vers. Sur chaque page, on choisit un vers, il y a dix choix possibles. Ce choix fait, on passe à la page suivante, dix autres vers sont disponibles pour former le second vers du poème, etc... Plus inspiré par le livre pour enfants que par les jeux surréalistes du genre Cadavre exquis, il permet à tout un chacun de composer à volonté cent mille milliards de sonnets, tous réguliers. C'est somme toute une sorte de machine à fabriquer des poèmes, en nombre limité, mais il convient de dire que ce nombre, quoique limité, fournit de la lecture pour près de deux cent millions d'années... en lisant vingt-quatre heures sur vingt-quatre !
En guise de pages, une série de 14 menus déroulants pour s'amuser quand le temps vire au gris ! En plus ça donne des idées de générateurs sur mesure pour un autre jour gris...
On pourrait aussi changer l'ordre des vers. Parce que si on place La découverte voilà qui traumatise en seconde position après Lorsque tout est fini l'on agonise ça décuple encore les possibilités déjà remarquables de ton jouet. Satisfaction..
Ça me fait plaisir que ça balance martelé à point nommé! Entre Pierre Perec et Ray man Queneau, mon coeur rien ne sert de courir, il faut que tu ai joué le jeu ! J'exagère ?
Lorsqu'un jour exalté l'aède prosaïse Pour déplaire au profane aussi bien qu'aux idiots Le chauffeur indigène attendait dans la brise Et tout vient signifier la fin des haricots...
Je me souviens encore de cette heure exquise Où venaient par milliers s'échouer les hanrenceaux Nous avions aussi froid que nus sur la banquise. A tous n'est pas donné d'aimer les chocs verbaux Le poète inspiré n'est point un polyglotte...
4 commentaires:
On pourrait aussi changer l'ordre des vers.
Parce que si on place
La découverte voilà qui traumatise
en seconde position après
Lorsque tout est fini l'on agonise
ça décuple encore les possibilités déjà remarquables de ton jouet.
Satisfaction..
Ça me fait plaisir que ça balance martelé à point nommé!
Entre Pierre Perec et Ray man Queneau, mon coeur rien ne sert de courir, il faut que tu ai joué le jeu !
J'exagère ?
Lorsqu'un jour exalté l'aède prosaïse
Pour déplaire au profane aussi bien qu'aux idiots
Le chauffeur indigène attendait dans la brise
Et tout vient signifier la fin des haricots...
Comment aller plus loin ?
Je me souviens encore de cette heure exquise
Où venaient par milliers s'échouer les hanrenceaux
Nous avions aussi froid que nus sur la banquise.
A tous n'est pas donné d'aimer les chocs verbaux
Le poète inspiré n'est point un polyglotte...
A suivre...
Enregistrer un commentaire