mardi 22 décembre 2009

Blog en hibernation...

... jusqu'à l'année prochaine.
Petite pause inattendue, au milieu de la neige, du verglas et d'un rêve de voyage en 'Autarcie' pour une illustre chasse aux pieds, pieds et poings liés, pieds pas nés ou Gradiva, verres à pied... six pieds sous terre.
Pluie, ou pluie et neige mêlées en début de journée.
Après un redoux temporaire en montagne, la neige refait son apparition sur les sommets en cours d'après-midi.

Prends pas froid mon lapin...

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jeudi 17 décembre 2009

Langage des signes

La chasse aux virgules
(à Raymond Queneau)
Tandis qu'en ses lacets de soie,
Que d'autres diraient tentacules,
Un certain monsieur Belzébuth
Enclôt vallons, belles et buttes,
Sous l'acacia qui reverdoit
Le poète un peu fatigué
S'en va-t'a la chasse aux virgules

Le merle chante c'est avril,
Au loin bavarde le coucou.
Bien que l'insecte au bout du fil
Sans arrêt lui gratte le cou,
L'auteur qui gratte le papier
N'en fait pas moins mouche à tout coup,
Car la virgule est inutile.

Si par trop d'ardeur emporté
il supprime la barre aux T,
Elles mouches et jamais stériles
Et goûtant peu la fantaisie
Remettent des points sur les I.
Marcel Béalu


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Jean-Claude Chianale - Ponctuations érotiques.



mercredi 16 décembre 2009

Ciel d'hiver


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Edredons volants
De soie nomade
Rumeur de soleil

mardi 15 décembre 2009

I comme icare

Benjamin Verdonck est un jeune artiste belge connu pour son sens du spectacle. En 2005 il a construit un nid d'hirondelle géant, accroché à la façade d'un immeuble ultra-moderne de Birmingham, et s'y est installé pour une durée d'une semaine.

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Pour cette performance, il avait construit lui même son nid avec des branches de bouleau, de saule et de hêtre, le tout consolidé par 90 kilos de ciment, 60 kilos de sable et 12 seaux de colle. Une hirondelle met deux semaines, j'ai mis trois mois pour construire mon nid, a-t'il précisé avant de monter dans son cocon.


Artiste de rue, l'acteur belge avait déjà rôdé ce spectacle, L'hirondelle géante, au coeur de Bruxelles en 2004.
Il travaille exclusivement sous le regard du grand public, loin des scènes traditionnelles, dans le cadre d'une compagnie dont il est le seul membre et au slogan provocateur: les seins des chanteuses pop sont faux.
Jamais à court d'idées, il avait en 2002 montré son opposition à la guerre en Irak, quelques mois avant le début officiel des combats, avec un spectacle intitulé j'aime l'Amérique et l'Amérique m'aime pour lequel il avait passé trois jours dans une cage avec un cochon.

dimanche 13 décembre 2009

Wordle de décembre


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Beautiful Word Clouds >>>

samedi 12 décembre 2009

Sabrina Meyns


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Puiser son inspiration au milieu du jardin, avec une préférence particulière pour la fin de l'été et la période automnale, se laisser happer par les qualités délicates des capsules et l'art de la miniature que développe la nature lorsqu'il s'agit d'enfermer les germes de la vie dans le plus petit édicule qui soit...

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Lorsque les plantes et les fleurs arrivent à la fin de leur cycle de vie, leurs pétales et leurs feuilles deviennent fragiles et translucides. Nervures et squelettes de plantes apparaissent, le végétal prend une dimmension étrange et tragique, empreintes fantomatiques de ses formes antérieures. Pourtant, ces frêles édifices détiennent en eux les grains précieux et indispensables à leur renaissance, menus appareillages, nefs miniatures, symboles de l'ardeur fragile, incapables de se soustraire sans dommages à l'inclémence de l'hiver.
La vulnérabilité de la beauté éphémère engendre son intensité.
Les voici tels des navires progressivement rongés par les éléments, tandis que leur contenu est dispersé à tous vents.

Sabrina Meyns, jeune artiste irlandaise, a conçu une série de broches, formes creuses, qui présentent au regard les expressions tangibles de cette beauté presque immatérielle. Elle travaille avec une palette limitée de couleurs et de matières, utilisant du papier fait main, des semences, et quelques touches d'argent. Ce choix du support traduit le mieux sa fascination pour la translucidité, la fragilité et la beauté fugitive qui existent dans la nature.
La lumière exalte ses oeuvres, éclairant les plus petits détails, ceux inhérents au matériel comme ceux qui ont été délibérément pris au piège de la forme pour en cerner la perception.

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vendredi 11 décembre 2009

Bijouterie narrative


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Jo Pond © 2009

Jo Pond a obtenu son Master of Arts à l'école de bijouterie de Birmingham en 2005, mais dés janvier 2003 elle avait déjà créé son entreprise de design, tout en étant conseillère technique à l'Université de Loughborough.
Artisan joailler et designer en orfèvrerie, elle est maintenant professeur à plein temps à l'école de Bijouterie du Birmingham Institute of Art and Design.

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Jo Pond © 2009

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Jo Pond © 2009

Poésie et mémoire des objets travaillés avec délicatesse et dans toutes leurs aspérités, révèlent la magie de ses créations.
Fascinée par la perception ambivalente de la beauté particulière qui réside dans la matière organique, elle joue sur les relations que cette beauté établit avec le regard et la subjectivité. Prenant plaisir à chercher la source de son inspiration parmis des collections d'objets non conventionnels, manifestations de l'impermanence, elle s'attache à établir une collusion qui peut intégrer des détails non intentionnels, des éléments à première vue icompatibles tels que ceux offerts par la décomposition ou la dégradation, avec des éléments plus convenus, pour créer des objets, beaux et déconcertants par leur ambiguïté, toujours axés sur la vulnérabilité de l'imperfection.

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Jo Pond © 2009

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Jo Pond © 2009

La nature animale ou végétale, avec ses distorsions et ses irrégularités, peut être considérée comme étant d'une esthétique médiocre. Mais cette perception reflète assurément une attitude à l'égard de nos propres imperfections. Utilisant les références symboliques de la forme, de la matière et de la technique, Jo Pond s'efforce d'illustrer, ou peut-être de rétablir, la présence de la beauté intrinsèque au sein même de ces défauts.

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Jo Pond © 2009


La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas.
André Breton - L'amour fou.

jeudi 10 décembre 2009

Slow design


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Cathy Cullis est une artiste londonienne qui, dans son travail, décline le charme de l'innocence et de la nature. Poète visuelle et écrivain, influencée par les mots comme par les images, elle crée des personnages singuliers aux profils naïfs, lunaires et enfantins, ou de ces animaux enchanteurs et délicats inspirés de l'imagerie traditionnelle d'Outre-Manche.

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Histoires dictées par ses impressions et ses souvenirs d'enfance, par son observation des choses et de la nature, aussi simples que le bruit de la pluie ou le chant des oiseaux, les poupées pour qui elle nourrit une passion de longue date, les assemblages textiles et les robes vintages, son amour des textures et de la couleur, les poèmes tout de fil brodés... elle puise dans une nostalgie typiquement anglaise qui lui fait se réjouir de tout ce qui est fait main, l'artisanat domestique, les créations de bric et de broc, fantaisistes et parfois drôles jusqu'à l'absurde, mêlant matériaux et techniques avec le plaisir évident des associations impropables.

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Son travail de par sa démarche n'est pas sans rappeler celui de Julie Arkell, sculptures cousues main, poupées textiles brodées, tricotées, cousues avec tendresse et dans le même souci du détail.
S'y ajoute une série de dessins ludiques, tracés d'une main légère, fusain ou mine de plomb, rarement colorés mais parfois mis en scènes par des collages textile et papier.

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mercredi 9 décembre 2009

Antipodes

Entre la bibliothèque de Babel et la xylothèque... il y a Ryuta Iida et ses livres sculptures.
Ryuta Iida est un jeune artiste japonais, apparemment peu connu en Occident, qui crée avec beaucoup de précision des sculptures tactiles d'une force immense.

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Livres bâtisseurs, corps physiques d'un savoir qui se perd en essayant de se connaître, pages antagoniques et concordantes, dissidences de formes qui s'établissent en de synchroniques pyramides, pages couplées ou jeux de reflets, images aveugles dans un récit fasciné, ataraxique ou détaché du langage, perdu dans ses propres stratifications entre positif et négatif.
Livres absence de livres, ob-littérés, lettres amnésiques et pages énucléées, béance d'où se lit la profondeur de l'inconnaissance, perdue au coeur de labyrinthiques enchevêtrements, entrelacements complexes mais de quelles impasses.

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Dans le cours flexueux de sa veinure, telle une orbe exultant de sa propre matière, débauche de sève et de lignages monocordes, le bois s'inscrit livre bois, livre roi, l'ivre en son suaire et s'écrit avec les mots de son propre corps, et sa lymphe, irriguant l'Arbre-Monde ainsi que l'eau lustrale de Mimir, est gardienne de la mémoire et de la sagesse.

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Il suffit qu'un livre soit concevable pour qu'il existe...
Jorge Luis Borges - La Bibliothèque de Babel

mardi 8 décembre 2009

Divisions poétiques

Lizzie Thomas est une jeune artiste britannique qui vit à Brighton.
Pour exprimer ses idées, son choix oscille entre le papier découpé, la menuiserie, et l'art des livres et des estampes. Son inspiration, dans l'utilisation du bois et du papier, lui vient essentiellement de l'art et de la spiritualité japonaises.

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'They said a king once ruled the forest'

Son travail est une minutieuse exploration du récit, entre mythes et métaphores, et s'applique par ailleurs à reconnaître et ré-interpéter les symboles présents dans le folklore et les contes de fées, et développer ainsi ses propres histoires. Elle part d'images ou de représentations en 2D et y introduit la notion de volume par une sorte de stratification, de superposition d'éléments apparentés, rangés par affinités, qui se déplient à la manière d'un couteau suisse, témoins ces sortes de plumiers éventails où l'histoire -Les saisons du bois- s'ouvre et s'épanouit, un peu comme dans un de ces feuilleteurs manuels et autres filoscopes, ou telles ces fleurs japonaises en papier qui n'attendent qu'un peu d'eau pour déployer leurs mystères.

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Hidden Etching

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Hidden Forest

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Hidden Autumn

lundi 7 décembre 2009

Xylothèque

Emerveillée d'avoir enfin retrouvé sa trace après tant de vaines recherches, en souvenir d'un voyage exaltant et pour rester encore un peu dans les bibliothèques, je ne résiste pas au plaisir d'évoquer l'extraordinaire xylothèque vue et admirée à Prague en 1996.

Le couvent de Strahov, fondé en 1143 dans le quartier de Hradcany par les moines de l’ordre des Prémontrés, abrite une magnifique bibliothèque, vieille de plus de huit cent ans, véritable joyau baroque et riche de 130 000 ouvrages, manuscrits, monographies et incunables, dont la salle théologique est ornée de fresques exaltant l'amour du savoir et conserve des astronomiques réalisés au XVIIème. Elle reste une des plus importantes de Bohême.
Mais on y découvre également le Cabinet des curiosités qui comprend, parmis ses collections de sciences naturelles, une étonnante bibliothèque dendrologique -ou xylothèque- constituée de 68 volumes conçus par Karel von Hinterlagen en 1825.

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Ces volumes sont en réalité des coffrets représentant les principales essences ligneuses d'Europe, et renfermant les informations qui y sont rattachées. Chaque opus est fait du bois qui lui correspond, et son dos -avec le titre en latin et en langue allemande- est recouvert de l'écorce du même, tandis que l'intérieur renferme un abrégé de ses parties constitutives, échantillons de racines, sections de branches, feuilles, inflorescences et fruits, et le cas échéant insectes nuisibles.
Les ouvrages sont bien sûr protégés par une vitre, il n'est malheureusement pas possible de les ouvrir...
On ne peut qu'admirer leurs dos, la beauté de leur réalisation, et la richesse et la pertinence d'une telle idée.
On dit que la Xylothèque de Strahov est une des deux seules collections de ce type en Europe, j'ignore où se trouve la deuxième.

A noter que l'horloge de la Vieille Ville à Prague marque -entre autres- l'heure à la mode de l'ancienne Bohême, les heures du temps babylonien. D’après celui-ci, la journée dure du lever au coucher du soleil, ainsi les heures d'été sont plus longues que celles d'hiver. Cette horloge est la seule au monde à pouvoir mesurer ce temps.

vendredi 4 décembre 2009

Son corps léger


Gherasim Luca
Se délecter du Théatre Merz de Kurt Schwitters, de son Ursonate, et passer sans transition à Ghérasim Luca, à lire, dé lire, ânonner, épeler, déchiffer, balbutier, psalmodier, épeler, réciter, bredouiller, chuchoter, déclamer, énoncer, formuler...
Récitals mythiques, héros limite et quart d'heure de culture métaphysique, dans l'entre-deux -et sans chronologie- de La Grammaire logique de Jean-Pierre Brisset, son "Les dents, la bouche. Les dents la bouchent...", et de La Petite anatomie de l'inconscient physique de Hans Bellmer, son "Rose au coeur violet".
On fera néanmoins une pause chez Artaud le Mômo, tandis qu'il déclame son chant du Tutuguri...
Ainsi serait ma bibliothèque, à un atlas près.

Quart d’heure de culture métaphysique
Ghérasim Luca - 1973


Allongée sur le vide
bien à plat sur la mort
idées tendues
la mort étendue au-dessus de la tête
la vie tenue de deux mains

Élever ensemble les idées
sans atteindre la verticale
et amener en même temps la vie
devant le vide bien tendu
Marquer un certain temps d’arrêt
et ramener idées et mort à leur position de départ
Ne pas détacher le vide du sol
garder idées et mort tendues

Angoisses écartées
la vie au-dessus de la tête

Fléchir le vide en avant
en faisant une torsion à gauche
pour amener les frissons vers la mort
Revenir à la position de départ
Conserver les angoisses tendues
et rapprocher le plus possible
la vie de la mort

Idées écartées
frissons légèrement en dehors
la vie derrière les idées

Élever les angoisses tendues
au-dessus de la tête
Marquer un léger temps d’arrêt
et ramener la vie à son point de départ
Ne pas baisser les frissons
et conserver le vide très en arrière

Mort écartée
vide en dedans
vie derrière les angoisses

Fléchir la mort vers la gauche
la redresser
et sans arrêt la fléchir vers la droite
Éviter de tourner les frissons
conserver les idées tendues
et la mort dehors

Couchée à plat sur la mort
la vie entre les idées

Détacher l’angoisse du sol en baissant la mort
en tirant les idées en arrière
pour soulever les frissons
Marquer un arrêt court
et revenir à la position de départ
Ne pas détacher la vie de l’angoisse
Garder le vide tendu

Debout
les angoisses jointes
vide tombant en souplesse
de chaque côté de la mort

Sautiller en légèreté sur les frissons
à la façon d’une balle qui rebondit
Laisser les angoisses souples
Ne pas se raidir
toutes les idées décontractées

Vide et mort penchées en avant
angoisses ramenées légèrement fléchies
devant les idées

Respirer profondément dans le vide
en rejetant vide et mort en arrière
En même temps
ouvrir la mort de chaque côté des idées
vie et angoisses en avant
Marquer un temps d’arrêt
aspirer par le vide

Expirer en inspirant
inspirer en expirant

En 1994, un homme se jette dans la Seine. Après son ami Paul Celan. C’est Ghérasim Luca, le surréaliste né en Roumanie qui avait fait du français une langue étrange : la sienne. Une langue orale qu’il lisait lui-même, renversant d’un même verbe l’esprit et le corps. La rage qui le portait conjuguait une inquiétude métaphysique et un jeu, des mots qui glissent, un humour jamais très éloigné des larmes. Pour s’affranchir poétiquement de tous les automatismes sclérosés du sens, Ghérasim Luca a dû jouer avec les structures syntaxiques, faire bégayer la langue, inviter sa voix en incarnation rauque du corps tout entier.

Sa poésie, au départ d’inspiration alchimique et kabbalistique, offre par jeux de mots et balbutiements maîtrisés, l’image d’une humanité indomptable, « passant du dialogue au dé-monologue » et refusant de rester en équilibre « sur volupté et terreur » (Démonologue). Dès l’après-guerre, il rédigea un Manifeste non oedipien qui réclamait la disparition sociale de tous les comportements familiaux, ou de toutes leurs perversions. De Dialectique de la dialectique au Héros Limite , du Quart d’heure de culture métaphysique dans le Chant de la Carpe aux Paralipomènes et au Vampire passif , à La Mort morte, toujours sur le fil, il écrivait : « Comme le funambule à son ombrelle je m’accroche à mon propre déséquilibre. »


Lydia Ben Ytzhak


Son Corps Léger - Ghérasim Luca
(La Fin Du Monde, 1969, In Parallpomenes, Paris)

Près de la glace... abominable miroir de l'hérésiarque d'Uqbar !?
Après, Borges, Eco, resterait Buzzati.

jeudi 3 décembre 2009

Mise en abîme



Vertige...
 
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