vendredi 31 juillet 2009

Roberto Kusterle


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Le photographe Roberto Kusterle est né à Gorizia en Italie en 1948.
Ses monochromes sont étranges et empreints d'une forte charge symbolique, univers mystérieux et ambivalant que n'aurait pas renié Lewis Caroll et qui n'est pas sans évoquer parfois les images du chef-d'oeuvre d'Andreï Tarkovski, 'Le miroir', film où chaque plan est conçu comme un tableau, indéfinissables reflets du subconscient.
"Tout ce que nous voyons cache quelque chose d'autre", écrivait Magritte.
La dernière photo, celle du renard musicien, m'évoque curieusement "La cicatrice intérieure", film de Philippe Garrel sorti en 1972, sorte d'apologie de la virginité et des origines du monde, qui mettait en scène la blancheur (celle des chevaux, celle des vêtements du petit Balthazar Clémenti ou de la tenue de Christian Aaron Boulogne, de la neige et de la glace, la blancheur de la peau de Pierre Clémenti et de celle de Nico...) mais qui surtout exhaltait les éléments de la nature, l’eau, l’air, la terre...
Qui se souvient de la chanson du petit chevalier !?

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Photos © Roberto Kusterle

jeudi 30 juillet 2009

Stand by

Blog en vacances d'ici lundi, quelques jours d'évasion pour se ressourcer...
et un peu de rouge en attendant de pouvoir répondre au tag de Marie les Bas Bleus.
Les carpes se la coulent douce dans le grand bassin des jardins Albert Kahn, photographiées l'an dernier à la même époque.

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mercredi 29 juillet 2009

Petite suite en Androsace mineure

Dans le règne végétal, le genre Androsace est représententé par des petites plantes herbacées de la famille des Primulaceae.
Elles sont vivaces ou annuelles et vivent pour la plupart en altitude. Les feuilles sont simples et forment des rosettes basales, plus ou moins resserrées les unes contre les autres.
Les fleurs -de couleur blanche ou rosée- sont solitaires ou en ombelles simples et les étamines sont incluses dans le tube de la corolle qui est court.
J'en collectionne quelques une pour la grâce de leurs formes et leurs fleurs miniatures en papier de soie.

L'Androsace sarmentosa 'chumbyi' au fil du temps et de ses métamorphoses.
En pleine floraison en avril dernier...


Où sont passées les belles rosettes velues ?



Fin mai elle était comme ça.



... et maintenant on retrouve à nouveau les rosettes en pleine formation.
Elle se prend par moment des airs de sempervivum...
en beaucoup plus velu et pas grasse pour deux ronds.
En fanant, les fleurs ont pris une nuance améthyste.


Et juste à côté, la ballote (Ballota pseudodictamnus) que j'ai
longtemps appelée plante barbapapa,
faute d'avoir été présentés...



mardi 28 juillet 2009

Mes vertébrés aquatiques à sang froid


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Bien caché dans le bocal de mardi, mon petit poisson rouge, celui de MCI-IDEAL, scotché sur une trousse en toile à matelas reteinte en 'fruits rouges', jouant à faire des bulles dorées... le tout sur fond de collection de Sedums douilletement installés sur la terrasse grand luxe (on dépasse de peu le mètre en largeur !), celle-là même qui me sert de jardin de ville.
On notera la doublure en Marcel rayé, une horreur gris-beige à 1 euro sauvée in extremis par un bain de teinture 'fuchsia'.
(Et sa soeur jumelle, une trousse de la même toile mais dans la nuance 'fuchsia' doublée 'lilas', qui n'a pas encore eu la chance d'être prise en photo).

Récemment je m'étais fait la main sur les poissons bleus, l'idée étant cet espèce de gilet de dentelle censé représenter avantageusement une série d'écailles...
(Hm, pas la peine de glousser, c'est très mal vu chez les poissons !)

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Sardines en boîte...

Du coup je me suis lancée dans la fabrication de queues de poissons au crochet, du sur mesure de première qualité en DMC Babylo n°20, un plan d'enfer qui risque de me rendre riche et célèbre !
Pour le petit poisson rouge, les écailles sont brodées à l'aiguille avec du mouliné rouge cerise. (Pour voir les détails il suffit de cliquer sur les photos).

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lundi 27 juillet 2009

Vivre en ville ou l'éloge du canal

Mon canal de la Bruche, si proche et pourtant si loin du vacarme et des turpitudes urbaines, celui que j'emprunte par tous les temps pour aller jardiner, celui qui au nez et à la barbe des voitures s'enfonce sous le couvert des grands arbres, sureaux, aubépines et cornouillers, peupliers, fresnes têtards et platanes majestueux, et qui, bordé d'un long ruban d'asphalte mauve, abrite la gentille poule d'eau et sa progéniture, les colverts, les foulques, les grèbes, et le bruant au chant mélancolique...

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Passé le tunnel piéton la route s'éloigne dans un foisonnement de fumées et d'odeurs nauséabondes, tandis qu'après avoir traversé successivement deux parcs, le chemin de halage se dessine peu à peu au beau milieu des massettes et du cerfeuil musqué, des épilobes et des linaigrettes. Et plus bas sur la rive, cresson amphibie et patience d'eau, carex, vulpin et grassette commune servent d'abris à l'avifaune où s'ébattent à grands cris la marmaille des colverts et des canards chipeaux. Parfois on apperçoit quelques fauvettes et plus rarement un vol de grues cendrées, tandis que dans le champs voisin les cigognes font leur apparition en petite bande de 4 ou 5 juste avant la saison de la grande migration.

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C'est un canal de petit gabarit qui -contrairement aux canaux modernes, larges et rectilignes- est étroit et n'arrête pas de tourner dans tous les sens, et traverse forêts et villages. Il a été construit par Vauban en 1682 afin de relier les carrières royales de Soultz-les-Bains à Strasbourg d'où était extraite la pierre des Vosges destinée à la construction de la Citadelle et pour cela il fallu détourner la Bruche de son cours naturel sur plusieurs kilomètres.
A l'origine c'était un canal à vocation militaire, et comme tel, il aurait dû être construit de façon légère et détruit après l'usage pour lequel il avait été conçu. Probablement pour en prolonger l'existence vers un usage marchand plus pacifique, il a finalement été conçu de telle manière qu'il dure encore, pour notre plus grand plaisir. Il comportait onze écluses dont il ne reste que les têtes en grosse maçonnerie de grès et les bajoyers (côtés de la chambre d'écluse), il reste aussi quelques maisons d'éclusiers très pittoresques.

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Les matériaux transportés et utilisés à l'époque de Vauban pour l'édification de la Citadelle étaient les blocs de grès rose, la chaux fabriquée à partir des calcaires affleurant à proximité, auxquels s'ajoutaient les briques et tuiles fabriquées depuis l'époque romaine à partir du loess dans les carrières de Hangenbieten et Achenheim, proches de Strasbourg. Le canal a encore été utilisé jusqu'en 1939 pour le transport du vin, du bois, des briques et des tuiles, et les industries installées sur son cours en ont tiré leur énergie hydraulique. Actuellement il n'est plus que touristique.
La piste cyclable qui le longe va jusqu'à Molsheim sur 22km. A Molsheim les plus courageux ont la possibilité de continuer vers Wasselonne, et les intrépides de faire le retour en triangle par le Canal de la Marne au Rhin, plus de cent kilomètres au total.

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Et au jardin, lumière rasante sur un plant de 'Violine de Borée', une pomme de terre rare et bonne.

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vendredi 24 juillet 2009

L'Encyclopédie Démocratique

Connue aussi sous le nom de “Jeu du Dictionnaire”, elle a pour but de lutter contre la tyrannie de l’Académie Française et l'hégémonie des linguistes officiels en choisissant démocratiquement de nouvelles définitions pour certains mots de notre langue.
Pour jouer c’est simple, il s'agit en tout premier lieu de définir un mot courant, un mot existant de la langue française -chaque mois il en est proposé un nouveau-, et de soumettre cette définition par e-mail (l'adresse est donnée sur le site).
La tendance générale est bien évidement à l’humour, il n'est pas question de donner la définition classique.
Et puis ce qui est bien c'est qu'on nous propose de voter, pour le mot précédent et pour celui qui précède le mot précédent... C'est comme pour Wiki, chacun participe, mais le vote c'est quand même encore plus démocratique.
Pour participer c'est ici (oui, oui, il faut cliquer), ce mois ci il s'agit de "trouver" la définition de " Patin-Couffin ".
Tout aussi décoiffant que Des Papous dans la tête.

On y découvre des mots joyeusement revisités tels que :

Jarnicoton : n.m. Mot apparu au XIXème siècle dans le Gers. Ce terme, disparu aujourd’hui avec l’apparition des couettes synthétiques, désignait alors le duvet en plume de canard fabriqué dans la région pour passer au chaud les nuits hivernales. L’origine de ce nom pour cet objet est confuse, mais semble provenir des vendeurs de matelas et duvets du marché d’Auch à cette époque, et même du plus célèbre d’entre eux, d’après les recherches historiques qui ont été faites. Ce formidable crieur que fut en effet René Péda, vendeur de literies sur les marchés du Gers, avait pour habitude pour vendre ses duvets en plume de canard de lancer à qui s’approchait un peu près de son étalage: "Venez Madame, venez Monsieur, approchez, n’ayez pas peur, venez tâter un peu ses duvets, ne sont-ils pas chauds, Madame, à votre avis? Monsieur, que ne donnerait votre femme pour dormir sous ce duvet? Car savez-vous ce qui fait sa force et sa chaleur, Madame, ce sont les plumes de canard, oui de canard, Madame, ni jars, ni coton, du canard, Madame… car les plumes de canard sont chaudes, n’est ce pas Monsieur…" (Paroles reportées pas Louis Napoléon, dans son ouvrage "J’m’a bien plu au pays du foie gras"). (Liteub)

Nosocomial : adj. Système arithmétique de mesure imaginé, un soir de beuverie, par l’acteur français Gérard Depardieu pour remplacer le système décimal en vigueur. Selon les vagues informations recueillies au lendemain de cette soirée avinée, le système nosocomial avait pour but de proposer comme unité principale de mesure la longueur du nez du comédien en lieu et place du mètre étalon, et de développer ensuite les bases d’un nouveau concept métrique. La proposition saugrenue de l’un des convives d’imposer, en exhibant son sexe, le pénisocomial comme nouvelle unité de valeur provoqua une bagarre générale qui mit fin à toute tentative de réforme de notre système métrique. (Eric Jonval)

Opisthographe : n. m. Pop. Insulte blessante (verlan de "graphe aux pisses-tôt"). Dans la gradation des offenses verbales populaires, opisthographe se situe entre "fin de race" et "à donf de vetprou" (fond d’éprouvette), c’est-à-dire parmi les injures les plus mortifiantes, puisque relatives aux origines biologiques et au passé génétique de l’injurié. L’allusion au "graphe aux pisses-tôt" est particulièrement cruelle, compte tenu des utilisations historiques de ce terrible instrument médical en vue d’opérer des sélections ethniques (voir déf. encycl. "graphe aux pisses-tôt"). Réponse usuelle: l’imparable "mêmtoua", dont l’origine n’a pas encore été déterminée, mais dont on suppose qu’il s’agit d’une allusion à la divinité égyptienne de l’avortement. (Daniel Metge)

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jeudi 23 juillet 2009

Mots-image

Wordle, ou la substantifique moelle du blog de juillet...

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Fascinant exercice de typographie aléatoire à pratiquer avec nonchalance et dans un détachement sans sécheresse pour reprendre les annotations de Mr Erik Satie...
On entre l'adresse de la page et la moulinette se met en marche.

Dans un style proche, on trouve un autre générateur ici. Il suffit d'entrer une phrase, on peut ensuite sauvegarder à volonté la typo, la couleur du texte ou celle du fond, jusqu'à obtention d'un résultat satisfaisant.
Et rien n'empêche de continuer le jeu avec un logiciel de retouche, les possibilités sont infinies...

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Wordle a été honteusement pompé chez Ptilou.

mercredi 22 juillet 2009

100 papiers - (À vos ciseaux, la suite)

Petit rappel et scéance de rattrapage pour les nouveaux qui ont loupé le sujet.
Un défi intitulé 100 papiers a été lancé le 27 mai dernier, la note initiale se trouve ici ou (click !).


Pour résumer, vous avez jusqu'au 31 août pour découper, déchirer, plier, coller, coudre, mâcher, fouler, piétiner, enluminer... du papier ou du carton de récupération afin de réaliser une oeuvre dans le plus pur style récup'art, petite ou grande n'importe, et la présenter en photo, éventuellement accompagnée d'une note explicative.
Une chaisière, un oeuf de poule, un carnaval de Nice, un ecclésiastique, une mater dolorosa, deux papas gâteau, trois rossignols, deux paires de sabots, un cerf volant, un régime de bananes, une fourmi, une expédition coloniale ... l'imagination n'a pas de limites.
Soyez discrets, exubérants ou convenables, sauvages ou civilisés, vertueux, fantasques ou déraisonnables, mais surtout lâchez-vous, oisiveté bien ordonnée commence par soi-même !

Pour vous inscrire il suffit (toujours et encore) de laisser un message ici ou chez Marie les Bas Bleus qui présente d'autres idées sur son blog.


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Mise à jour de la liste des participants
(Pour le moment on est 33 dans le bateau)


   • Akä : Du parti des myosotis
   • Alfred : Les voyages immobiles de Madame Alfred
   • Amélie : My Daruma
   • Angèle : Mam'zelle Angèle
   • Anne : Nain de jardin
   • Bénédicte : L'Aiguille Etourdie
   • Célouloute : Les petites créations de Célouloute
   • Christine : Les Créas de Nine
   • Christophe : La Chose de Mme Thénardier (Mr bas Bleus)
   • Ciorane la pauvresse : La cuisine de quat'sous
   • Cobaltines : Chiffons et Gourmandises
   • Corinne : Autour du lin
   • Eolune : Eolune et ses lutineries
   • Flemmarde : Le blog de la flemmarde
   • Graines de Madeleines
   • GrandSev : Au bonheur des ours
   • Grëllou
   • Hélène : Perla créations
   • Jenny : Aux Deux Mercières
   • Jojotte : Les bidouilles de Jojotte
   • Juan Olaf : Les aventures du comte Van der Biloute
   • Kate Coto : Fantaisie à gogo
   • Kokinos : Dame la lune
   • K.ro : Miss Yayas
   • L'araignée : L'araignée Fauchée
   • La Zine : Les fleurs de Zine
   • Les créas de Val
   • Lily : Lily la Fleur et sa Grande Soeur
   • Lorencel : Couleurs et Gourmandises
   • Margotte : L'escale de Margotte
   • MissKer
   • Natalibé : Les petites poupées de Nathalie
   • Oumloqman : Comme un papillon
   • Pipistrelle : Pipistrelle, Ribambelles et Bout d'Ficelles
   • Rumi : Fils et p'luches
   • Simone (celle à Roger) : Rose Chiffon
   • Sarah : Tibaba.ch
   • Valérie : Parfum du Ciel
   • Véronique : Boitémoi
   • Marie : Marie les Bas Bleus
   • Minie : De La Course Des Nuages

... (à suivre)

lundi 20 juillet 2009

Murs de poche


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80 murs de New-York, vierges de tous grafittis, réunis dans un notebook !
On écrit, on dessine, on colle, on griffone sur ces toiles de fonds et, si l'inspiration est au rendez-vous, voilà l'outil idéal pour devenir un taggeur renommé sans même prendre le risque de se faire pincer !
On peut le commander ici, mais bien mieux, il y a la possibilité de s'entraîner en ligne et à volonté, !

vendredi 17 juillet 2009

Faire du neuf avec du vieux

Je sais qu'elle me lit parfois, aussi je dédie cette note en forme de clin d'oeil à la gentille fée qui, mardi dernier, m'a offert une petite pile de linge de maison, de vieilles et belles pièces, pour la plupart bien fatiguées mais façonnées dans des tissus comme on n'en fait plus, toiles de coton, drap en fil, coton glacé ou damassé, broderies et dentelles...
D'une nappe brodée main, complètement usée sur les bords, irrécupérable en l'état, j'ai eu l'outrecuidance de faire plusieurs morceaux, que faire d'autre... ?
D'autant que les nappes brodées, en soi j'avoue que ça ne me séduit pas outre mesure.
Mais d'admirer ce patient et minutieux travail, d'imaginer toutes ces petites mains oeuvrant dans une amoureuse application et ces yeux attentifs à suivre le dédale des motifs sciemment tracés sur la toile, de voir surtout ce lent et long exercice de style se déperdre et tomber dans l'oubli d'une armoire à linge me faisait mal au coeur, alors pour une seconde jeunesse et avec un soupçon de modernité, voilà un aperçu de ce qui se trame ici, entre casseroles et pinceaux...

Cliquer pour voir en détail

Redécoupée, assemblée et doublée d'une toile à matelas gris pâle rayé de rouge, agrémentée d'une fine cordelette cerise et d'une broderie machine du même acabit, la nappe reprend du service avec une redistribution des rôles et un rien de vitalité, de quoi stocker -par exemple- tous les petits pains et autres viennoiseries dont notre apprenti Compagnon nous gratifie chaque fin de semaine. Mais rien n'empêche de varier : sac à chaussons, à sous-vêtements, à bijoux, jeux, sac à fouille, sac à malices...
Je trouve le résultat plutôt joli.

Et pendant ce temps là... mes brico-teintures pour le petit concours MCI-IDEAL attendent de sérieuses finitions, d'ici lundi ça va être serré !

jeudi 16 juillet 2009

Allumé de la pompe

Marchez, marchez, il en restera toujours quelque chose.
Venez, ampoules et durillons, cors et déformations,
plats des pieds et transpireux...
Ecoutez l’histoire !!!
Il recueille une vieille pompe abandonnée,
une de celles qui ont mêlé leur vie à la vôtre,
qui vous ont servi pour le meilleur et pour le pire.
Celle qui vous ressemble.
Il l’adopte, la console.
Elle lui raconte sa vie..
Réflexion...Illumination :
- Toi tu es Sarah Bernhardt!
Emmerveillement de la pompe, rêve et espoir.
Le Gepetto des temps modernes opère sans
anésthésie. Il découpe au scalpel, implante
des prothèses, recoud dans le vif.
Il invoque l’imaginaire. L’imaginaire donne vie.
- Maintenant tu es Sarah, lui souffle-t-il, avant de
s’assoupir, exténué.
- Je suis Sarah, reprend-elle avant de s’endormir...
à ses pieds.
Tiré de la revue Jeunes Créateurs - 1998

Pompes célèbres
Les stars du pomp'art
© Photos Philippe Moulu
Cliquer su l'image pour l'agrandir

Rejetant le sérieux mortifère, voire même le faux humour appropriationiste qui sied aux productions de la dominance actuelle, Philpippe Pluchard s'amuse réellement, pour ne pas dire qu'il prend son pied, puisque ses matériaux de base sont tout simplement de vieilles chaussures...

Par ordre d'apparition, de gauche à droite et de haut en bas :
  • Dali II
  • Il était une fois... 1993
  • Le vieilleux
  • Laura H
  • Bébert le vert
  • Elvis

Merci à Ptilou pour le lien.

mercredi 15 juillet 2009

De la querelle des anciens et des modernes *

Le Tic-Toc-Choc ou les Maillotins (1722)
« Pièce croisée: devra être jouée sur deux claviers, dont l’un sera repoussé ou tiré.
Ceux qui n’auront qu’un Clavecin à un clavier, ou une épinette, joueront le Dessus comme il est marqué, et la Basse une octave plus bas. »
François Couperin

Avec le danseur de Hip-hop Anthony Benchimol et l'acteur Boris Ventura Diaz.
Alexandre Tharaud est au piano.

À ceux qui l'interrogent sur la pertinence de jouer au piano de la musique initialement écrite pour clavecin, Alexandre Tharaud répond ne pas être sûr que l'« authenticité passe par un instrument donné ».
Son répertoire s’étend de Jean-Sébastien Bach aux modernes -Mauricio Kagel, Emmanuel Chabrier, Francis Poulenc...-, il est apparu sur scène au côté de Bénabar pour interprèter une chanson de Barbara, et il a partagé sa passion pour Erik Satie avec François Morel, Juliette et Jean Delescluse, sur scène à la Cité de la Musique en février 2009 et sur le disque “Avant-dernières pensées - Solos et duos”.

François Couperin (1668-1733) était un organiste et un claveciniste, issu d'une lignée d'organistes à St-Gervais, à Paris.
Il fut lui-même organiste à Saint-Gervais pendant presque toute sa vie. Il fut aussi organiste du roi et joua un rôle important comme organiste et musicien de la Chambre du Roi. Il faisait l'éducation des princes et des princesses et l'on raconte que ses leçons étaient fort recherchées. Les chroniques du temps rappellent « qu'il allongeait volontiers ses leçons quand on avait soin de lui apporter près du clavecin une carafe de bon vin avec une croûte de pain... et que sa leçon durait ordinairement autant qu'on voulait renouveler la carafe... » D'après sa propre méthode de clavecin, on sait que « le naturel, le charme et l'élégance dans le toucher dominaient ses préoccupations », et on sait aussi que ses élèves jouaient remarquablement bien.
Il laissa des oeuvres pour clavecin d'une extraordinaire richesse.
Source : Encyclopédie de l'Agora

* Les Classiques ou Anciens menés par Boileau, soutenaient une conception de la création littéraire comme imitation des auteurs de l’Antiquité. Cette thèse était fondée sur l’idée que l’Antiquité grecque et romaine avait atteint une fois pour toutes la perfection artistique. Le choix par Racine pour ses tragédies de sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote.
Les Modernes, représentés par Charles Perrault, qui soutenait le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirmaient au contraire que les auteurs de l’Antiquité n’étaient pas indépassables, et que la création littéraire devait innover. Ils prônaient une littérature adaptée à l’époque contemporaine et des formes artistiques nouvelles.
Source : Wikipédia

mardi 14 juillet 2009

De la vraie nature des nuages

Que sait-on des nuages ? D'où viennent-ils, où vont-ils, qui sont-ils ? Longtemps considérés comme des mystères changeants et mobiles, ils ont fini par livrer leur secret : ce sont des champignons sans pied.
Dans ce livre publié en 1998, Philippe Obliger raconte avec une certaine malice et un talent certain la genèse de cette découverte sans précédent dans l'histoire scientifique. Et de nous assurer que le nuage appartient à un monde où règne une plénitude de pensées et d'actions diverses, dont certaines n'excluent pas l'humour.
Il joint à ses propres conclusions une mini-anthologie où se côtoient les noms les plus fameux : Baudelaire, bien sûr, et ses merveilleux nuages, mais aussi Léon-Paul Fargue, Percy B. Shelley, Goethe, Victor Hugo, Lao Tseu... ainsi qu'un glossaire, traduction du mot "nuage" dans toutes les langues du monde, y compris les termes vernaculaires.

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Philippe Obliger est né en 1953 à Delle, entre deux éclaircies. Titulaire d'un doctorat sur les greffes végétales, il est l'auteur de nombreuses sculptures réalisées à partir de cactus: échelles, cubes, scies, poissons... et s'occupe des cactacées au jardin botanique de Strasbourg. De la vraie nature des nuages est son premier texte publié.

dimanche 12 juillet 2009

Patouillages et frivolités

Depuis 2 jours je nage dans la trempette, fichue idée que ce concours MCI-IDEAL. Teinturière improvisée, me voilà avec les doigts repeints d'une jolie couleur framboise fermentée... Mettre des gants ? Je supporte déjà mal les chaussures, alors les gants...

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S'amuser avec du tissu et des couleurs...
Tout y est passé ou presque, vieilles chemises aux couleurs ringardes, draps déclassés, nappe déchue, T-shirts usés, résidus de dentelles, nuisette à l'infâme couleur lie de vin délavée... un abrégé de la galerie des horreurs avec néanmoins quelques perles, comme cette sublime toile à matelas damassée mais trop grise à mon goût, ou ces rayures en maille jersey achetée pour 3 fois rien (Et pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose ... et pour pas cher! Maintenant, si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien: Rien multiplié par rien = rien. Trois multiplié par trois = neuf. Cela fait rien de neuf!)
Et au bout du compte me voilà nantie d'une collection d'échantillons à ne savoir qu'en faire, déclinés dans d'admirables tons malabar mâtiné framboise, flambant neufs et prêts à se laisser dompter par les efforts conjugués du Cisellum domesticum et de l'Acicularis velocis...
Non pas que j'affectionne particulièrement ce type de palette, mais puisqu'il fallait partir d'une contrainte, autant jouer le jeu.

Pour me mettre encore d'avantage dans le bain j'ai sorti de mes réserves tout ce qui, de près ou de loin, pouvait entrer dans la conspiration du rose-mauve-fuchsia, des séries de boutons en nuances de rouges aux gri-gris rubescents, en passant par les fils à coudre et à broder, pelotes de laine ou de coton, talismans incarnats et breloques zinzolines, ruflette, vlieseline, boucles, oeillets, zips et boutons pressions, une vraie boutique de mercière.

Mais j'ai mangé mon pain blanc, me voilà en plein chantier couture...
Que va-t'il en sortir ? Le mystère reste entier... suspens juqu'à la semaine prochaine !
Ce n'est pas que je manque d'idées, mais il va falloir se décider, c'est là toute la vraie difficulté !

jeudi 9 juillet 2009

Bleu indigo, bleu guède


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© L'atelier des couleurs

La Guède ou Pastel des teinturiers (Isatis tinctoria) -la Waide en Picardie, qui a donné le fameux « bleu d'Amiens »- est une plante bisanuelle, une crucifère à fleurs jaunes qui ressemble au colza.
Si la Guède est une pante médicinale réputée pour son action anti-infectieuse et cicatrisante, c'est surtout une plante tinctoriale, véritable or bleu qui pendant des siècles a assuré la propérité de régions entières, essentiellement le midi toulousain et la Picardie.
Ses feuilles récoltées et partiellement séchées étaient broyées pour donner une pâte qui subissait une première fermentation et dont on formait à la main des boules d'environ 15 cm de diamètre (de 300 à 500 gr) appelées pelotes, ou coques dans la région toulousaine qui pour cette raison pris le nom de pays de Cocagne.

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Ces coques étaient mises à sécher sur des mâts (mâts de cocagne), hors de portée des voleurs, pour ensuite être stockées, ou réduites en poudre et conditionnées pour l’exportation. Plus tard, on les écrasait et on les mouillait pour déclencher une deuxième fermentation. La pâte granuleuse obtenue alors s'appelait l'agranat et servait de base aux teintures.
À ce stade, un an s'était écoulé depuis la récolte des feuilles, et durant toutes les opérations on avait le souci constant d'éviter le moisissement.
C'est l'oxydation à l'air du jus extrait de la pâte fermentée qui permettait d'obtenir le célèbre et exceptionnel bleu pastel, de grande tenue à l'eau ou au soleil .
Après mélange avec d'autres plantes tinctoriales, on obtenait des couleurs vertes, pourpres ou violettes.
La culture du pastel pratiquée depuis le XIV°siècle commença à décliner à partir du XVIII° siècle. Concurrencé par l'indigo et bien plus tard par les pigments synthétiques, il finit par disparaître complètement.
Il y a quelques années sa fabrication a été reprise, dans le
Gers
pour le bleu de cocagne et dans la Somme pour la Waide ou Guesde.

L'indigotier (Indigofera tinctoria) quant à lui est une plante à fleurs roses des régions chaudes, et qui fait partie de la famille des fabacées ou légumineuses.
Il en existe de nombreuses variétés, mais aucune ne pousse en Europe. Son principe colorant se trouve dans les feuilles les plus hautes et les plus jeunes.
La teinture à l'indigo est connue depuis le néolithique dans les régions où pousse l'arbuste, en Asie et en Afrique. On retrouve par exemple au Soudan, dans l'île de Ceylan ou en Insulinde, des vêtements teints de ce bleu particulier. Très tôt l'indigo est surtout utilisé comme produit d'exportation, à destination du Proche-Orient, mais étant d'un prix élevé il n'est utilisé que pour teindre les étoffes de qualité.
En Europe il a été apprécié beaucoup plus tardivement, le bleu n'y ayant une symbolique forte qu'à partir du XIIème siècle, après l'Antiquité romaine et le haut Moyen-Age.
Le principe colorant s'appelle l'indigotine, tout comme pour la guède, mais il est bien plus puissant.

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Au Japon, l'indigo est très présent dans les ouvrages textiles, dans la tradition populaire autant que pour un usage plus aristocratique.

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Les Komebukuro (de Kome = riz, et Fukuro = sac) sont des sacs de toile, en coton ou en ramie, qui étaient utilisés pour apporter du riz, soit comme cadeau à une personne de valeur, soit en offrande dans les temples bouddhistes lors des festivals.

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Les photos des Kimonos, des sacs
et des pièces textiles sont tirées
du magnifique site anglais Šri threads

Parfois constitués de plus de trente pièces de textiles -précieuses chutes récupérées sur des vêtements usuels- ils proviennent du Japon rural, ceux-ci plus particulièrement d'une région située au nord-ouest de Honshu, le territoire montagneux et enneigé de Niigata.
Les morceaux ont été soigneusement sélectionnées pour constituer un ensemble harmonieux. Assemblés à la main avec minutie, ils ont été quiltés de même pour maintenir les épaisseurs en place.

mardi 7 juillet 2009

Fine mouche

Je viens de faire une trouvaille étonnante, pour tout dire assez cocasse dans son genre et qui vient compléter à merveille la note sur les mouches publiée le 4 juin dernier...

Ce petit film tourné en 1910 montre une mouche en pleine activité sportive, véritable derviche tourneur miniature, jonglant frénétiquement avec des haltères, des petits morceaux de bois ou de liège, des brindilles et des boules de coton ou de crin, et jouant à l'équilibriste avec une autre mouche.
À la fin, elle s'assoit sur une très petite chaise pour parachever ses exercices.
D'un bout à l'autre on est littéralement ahuri par les prouesses de l'athlète minuscule, partagé entre rire et étonnement, à se demander dans une sorte d'ébahissement si l'insecte a été dressé ou s'il s'agit d'une série de très habiles trucages.
Il est fort possible que la mouche ait été collée à l'aide de glue pour arriver à un tel résultat, bien que Percy Smith -le réalisateur de ce petit chef d'oeuvre et pionnier du genre- ait affirmé en son temps qu'il n'avait jamais eu à faire souffrir aucune créature pour arriver au bout de ses expériences cinématographiques.



Frank Percy Smith, né à Londres en 1880, rêvait d'exploiter les vertus pédagogiques du cinéma, mais son emploi au Conseil de l'Education lui en offrait peu l'occasion. C'est ainsi que, pour démarrer sa carrière de cinéaste, il choisi de travailler pour le réalisateur Charles Urban, qui avait été très impressionné par une de ses photographies présentant en gros plan la langue d'une grosse mouche bleue.
Pendant la Première Guerre mondiale, Smith fit une série de films montrant des batailles à travers des cartes animées et travailla comme photographe de la Marine. Lorsque la guerre fut finie, il se tourna vers la comédie, notamment avec «The Bedtime Stories of Archie the Ant» (Histoire du coucher d'Archie la fourmi) réalisé en 1925, mettant en vedette des personnages d'insectes dans un environnement naturel.
Mais sa véritable passion fut «Secrets of Nature» (secrets de la Nature), une série réalisée pour British Instructional Films. Démarrée en 1922, cette série se poursuivi dans les années 30 sous le nom de «Secrets of Life» (Secrets de la vie), et prospéra jusqu'à sa mort en 1945.
Les changements technologiques tels que la sonorisation des films lui furent faciles à intégrer -les commentaires étaient extrêmement travaillés ainsi que les paroles ou les inter-titres- et ses films fascinèrent plusieurs générations de spectateurs, au même titre que les documentaires sur la faune de David Attenborough sur la BBC, l'équivalent de Frédéric Rossif pour l'ORTF.

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Percy Smith fut un véritable pionnier, inventant des méthodes originales -et parfois bizarres-, aussi bien pour réaliser des gros plans sur des choses minuscules que pour filmer en Time Lapse Photography (technique qui consiste à filmer sur un temps très long quelque chose qui évolue très lentement, pour ensuite passer les images en accéléré), impliquant tous les types de dispositifs faits maison, y compris de régler un ensemble de systèmes d'alarmes dans sa propre maison afin de pouvoir être réveillé au beau milieu de la nuit si une bobine nécessitait un changement inopiné.
Doué d'une patience infinie, il pouvait passer jusqu'à deux ans et demi pour terminer un film.
Il avait également une dimension très populaire, avec l'heureux talent -comme il le disait lui-même- d'être en mesure de nourrir son audience «d'un soupçon d'enseignement dans un océan de divertissement».
Les techniques modernes du cinéma peuvent difficilement améliorer les résultats obtenus par Smith dans les premières décennies du 20ème siècle. Quant au chef-d'oeuvre qui signe ses débuts, «Naissance d'une Fleur» réalisé en 1910, il n'a jamais quitté les circuits de ditribution.
Dans les années 30, Smith tendra à s'appuyer sur ses collaborateurs, Mary Field et HR Hewer, jusqu'à leur faire diriger ses productions, ce afin de se consacrer à un laborieux travail de photographie.
Il s'est éteint dans sa maison de Southgate, au nord de Londres, le 24 Mars 1945.

lundi 6 juillet 2009

Force de caractères

Chris Clarke, sorti en 2008 de l'Université de Bristol avec une mention honorifique en Design Graphique, a conçu ce jeu de 64 cubes en bois qui fonctionne un peu à la manière d'un tangram, et permet de construire une infinité de lettres en fonction des combinatoires.
384 faces (si si, j'ai compté) conçues pour un système de typographie en trois dimensions, avec de grandes possibilités graphiques.

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Un peu dans le même esprit, voici une espèce de générateur de typo basé sur le principe du Rubik Cube. L'idée est de Jas Bhachu, designer et typographe, avec un concept intéressant : il suffit de tourner les 4 faces du cube pour créer la lettre de son choix, ensuite il n'y a plus qu'à l’imprimer sur un support quelconque.

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Il existe également des outils en ligne, tel ce générateur de typo qui fonctionne avec des photos trouvées sur Flickr.
Pour en profiter, rendez-vous ici >>>

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Et pour les vrais amoureux de la typo, deux adresses incontournables.
Celle du site de Peter Gabor, graphic designer né à Budapest, professeur à l’ESAG Penninghen pendant 12 ans et concepteur de caractères. (Voir également son blog ici)
Et surtout celle du magnifique site de Joël Guenoun, 'typoète' et graphiste français. "Les mots ont des visages" est une animation où, par de splendides trouvailles visuelles -déplacements, emboitements et jeux typographiques- et dans un style très dépouillé, les mots reflétent leur sens et montrent leur visage.
Un vrai bonheur !

jeudi 2 juillet 2009

Rêves d'enfance


Cliquer pour agrandir dans une nouvelle fenêtreJulie Arkell est une artiste reconnue en Angleterre, adepte du papier mâché et des matières mixtes.
Il lui est difficile de résister à l'attrait des matériaux de récupération issus de notre quotidien. À partir de jouets cassés, de textiles imprimés et de papiers détournés, elle réinvente un monde joyeusement enfantin, mettant en scène de singulières petites poupées, joyeusement non-conformistes, drôles, et aux expressions tendres et émouvantes.

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Elle crée également des objets usuels et des accessoires de mode enfantine. Petits bonnets ouvragés, bracelets en tissu, simulacres cocasses de montres anciennes, son univers déborde de charme et de délicatesse.
Ses créations sont toutes réalisées à la main, dans son atelier de Londres. Ses personnages en papier mâché sont peints après avoir été rembourrés et leurs vêtements sont coupés dans des morceaux de tricots fantaisie, du chiffon, des dentelles anciennes ou d'improbables accessoires subtilement détournés. Les techniques employées ne sont ni plus ni moins que celles des travaux manuels, telles qu'elles ont été pendant longtemps enseignées dans les écoles.

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