jeudi 18 février 2010

Vu du ciel


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Earth 3 - 2004

Rosalie Gascoigne est une artiste d'origine néo zélandaise, née en 1917 à Auckland et décédée en 1999.
Épouse de l'astronome Ben Gascoigne, c'est à l'Observatoire du Mont Stromlo près de Canberra qu'elle a développé son amour intense du paysage australien. Venue vivre au milieu de ces vastes territoires dés les premières années de son mariage, l'espace et la liberté qu'elle y a découvert lui offraient non seulement un grand contraste avec les restrictions de sa vie à Auckland où elle avait connu une enfance difficile, mais aussi l'évasion nécessaire à une femme au foyer des années 1950, prisonnière d'une domesticité quotidienne et fastidieuse, de surcroît dans un environnement très isolé.
Son intérêt pour développer son art à partir des matériaux qu'elle trouvait autour d'elle est né d'un désir profond de s'entourer de beauté. C'est bien plus tard et presque par hasard qu'elle a été «découverte» et a pu développer son travail tel qu'il est présenté et perçu aujourd'hui par les critiques d'art.

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Apothecary - 1992

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Sleeper - 1992

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Acacia - 1989

Elle a essentiellement travaillé sur le jeu des couleurs et sur les matériaux de récupération qu'elle recompose en les débitant en petites lamelles, caisses de bois en tout genre, tôles ondulées ou vieux cartons d'emballage... ou qu'elle assemble à la manière d'un jeu de cubes.
Juxtapositions aléatoires, reconstructions de paysages sauvages et urbains, entre allusion et illusion, elle s'inspire de la vision qu'affectionnent les peintres aborigènes, montrer la terre vue d'en haut.
Elle leur emprunte les mêmes points de vue surplombants, et elle est dans le fond assez proche de la conception vibratoire qu'ils ont du monde.

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Rose Red City, 1992-1993

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Wool Clip - 1995

Les caisses de Schweppes par exemple avec leur jaune typique, sont décomposées en un jeu graphique où les lettres réinterprétées renvoient à des symboles aborigènes, comme le U qui représente les femmes initiées ou les participants d'une cérémonie religieuse.

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Birdsong - 1999

2 commentaires:

clothogancho a dit…

rythme et symbole, et la vision de l'aigle...

Olga Theuriet a dit…

C'est vraiment beau tout ça, et ce ballet d'oiseaux en plein schweppes : tellement poétique. Ah oui j'aime ce genre.

 
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