On raconte qu'il avait engagé un régiment de mercenaires croates qui avaient pour habitude de porter une sorte de foulard autour du cou. Or "croate" se dit "hrvat" en croate, mais le "h" croate (proche du h anglais de have), étant quasi impronnonçable en français, fut remplacé en toute logique par un k , ce qui donna krvat, qui rapidement devint cravate.
On dit que le succès de la cravate des croates (à pronnoncer très vite sans reprendre son souffle) fut immédiat, et que son usage permettait -en fonction de la richesse de son porteur- de différencier ses origines ; le pioupiou portait un nœud en lin alors que le général arborait un ruban de dentelle, tandis que l'adjudant avait droit au coton ou à la soie dans le meilleur des cas.
Mais le mot cravate apparaît déjà avant louis XIII, alors on rangera cette anecdote au rang des belles légendes.
Et non ce n'est pas non plus Pierre Cravate qui fut l'inventeur de cet accessoire vestimentaire.
Pour en revenir à Isabelle Teste -l'auteur des chapeaux en plastique d'emballage montrés plus bas-, c'est encore elle qui est à l'origine de ce fantastique chapeau conçu pour accompagner la jolie robe cravate de Liza Arico, grande adepte de la customisation.

Certaines s'amusent même à détourner les cravates en élégants petits porte-monnaies, j'aime assez le 'glissement' sémiologique...

















































